mercredi 27 septembre 2017

l'envers du décors

L'OCIFS a assisté des entreprises françaises lors de l'événement Rebuild Syria 2017 afin de leur faciliter les contacts avec des partenaires Syriens, (entreprises et décideurs). Ce travail très important n'aurait jamais pu être mené sans l'étroite collaboration avec Monsieur Adnan Azzam (مازن عزام ).

Tous ces efforts commencent à porter leurs fruits et bien sûr, nous espérons encore plus de présence française lors du prochain événement en 2018. 

Une fois l'événement terminé, Monsieur Adnan Azzam a emmené Monsieur Ducrot dans sa région de Suweida où il a été offert la possibilité au président de l'OCIFS de mesurer l'étendue des projets possibles dans le domaine du tourisme et économique. Des échanges fructueux ont été menés tambours battants durant 2 jours comme ces photos le montrent. Cette visite de la délégation de l'OCIFS a été reprise dans les journaux locaux arabisants. En ce 27/09/2019 à Lyon, l'activité se poursuit avec la préparation de la rencontre demain entre un chef d'entreprise syro-libanais et des chefs d'entreprise française.


Autre article: ici

un 3 ième  article








Les chrétiens d’Orient à l'honneur à l’Institut du monde arabe

© Collection Abou Adal, Beyrouth | Yûsuf al-Musawwir, Vierge Hodigitria entourée de saints (Alep, Syrie, 1650





Du 26 septembre et jusqu’au 14 janvier 2018, l'IMA propose "Chrétiens d'Orient, deux mille ans d'histoire”, une exposition mettant à l'honneur un riche patrimoine menacé par les crises de la région.

Les chrétiens d’Orient, dont le sort est souvent évoqué dans les médias au fil des crises qui secouent le monde arabe, ne sont pas seulement une donnée démographique ou une équation géopolitique. C’est aussi une culture, un patrimoine et une histoire plurielle et ininterrompue de communautés diverses qui ont joué un rôle majeur dans le développement culturel, religieux, intellectuel, social et politique de cette région du monde.



L’exposition, inaugurée lundi 25 septembre par le président français Emmanuel Macron et son homologue libanais Michel Aoun, relève l’exploit de mettre en lumière l’histoire et la culture de ces populations (Égypte, Jordanie, Irak, Liban, Syrie et Palestine). Et ce, de l’ère de l’enracinement du christianisme dans la région, en passant par la conquête musulmane à la Nahda (renaissance arabe), jusqu’au défis actuels.

Au fil du parcours sont présentées au public des œuvres exceptionnelles, tels que des manuscrits, des fresques, des objets liturgiques, des stèles, des évangiles et des mosaïques, rassemblés pour la première fois en Europe. Comme par exemple une fresque médiévale de la Vierge à l’enfant en provenance du Liban et datant du XIIIe siècle, ou encore de manuscrits syriaque-orthodoxes jamais vus en Europe.



mardi 26 septembre 2017

Conférence « Reconstruire Alep » 02au 05 nov 2017







« les nouvelles approches de la réhabilitation du patrimoine. »
Proposée par ICONEM



La bataille d’Alep en Syrie a gravement endommagé la ville historique, inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Avec l’arrêt des combats dans la zone et le retour des populations civiles, une course contre la montre est lancée pour la mise en place d’un immense chantier de restauration, sans précédent depuis la Seconde Guerre Mondiale. Dans cette situation d’urgence, quelles actions sont efficaces ?

Grâce à l’étroite collaboration entre la Direction générale des Antiquités et des Musées de Syrie (DGAM), l’Aga Khan Trust for Culture (AKTC) et Iconem, une nouvelle dynamique se met en place sur le terrain : les méthodologies et technologies innovantes ouvrent des perspectives dans le domaine de la documentation 3D, de la formation d’équipes locales et des premières consolidations.
Voir dossier pdf: https://drive.google.com/open?id=0ByB2hzXPhrKFMjAzNlV0a2dOclE
Intervenants :
Luis Monreal, directeur général de l’Aga Khan Trust for Culture (AKTC)
Yves Ubelmann, président d’Iconem
Maamoun Abdulkarim, directeur de la Direction Générale des Antiquités et des Musées de Syrie (DGAM). Sous réserve


Modalités pratiques:
Vendredi 3 Novembre 2017 de 15h30 à 16h30 
Carrousel du Louvre.



Bus 21, 27, 39, 48, 67, 68, 69, 81, 95
Métros Palais-Royal Musée du Louvre (accès direct à la galerie du Carrousel) Parkings Carrousel du Louvre, entrée av. du Général-Lemonnier (accès direct à la galerie du Carrousel)



lundi 25 septembre 2017

Si ce n'est pas Alstom, ça serait nos concurrents

La France et particulièrement son économie va payer le prix fort sur le marché international à s'obstiner à bouder l'investissement industriel en Syrie où les besoins sont immenses. Pour exemple, le transport ferroviaire qui est totalement à reconstruire. Si Alstom fait la fine bouche, ça ferait le bonheur de nos concurrents qui sont nombreux et qui sont sans scrupule. 

Voici les  quelques concurrents d'Alstom  ou de Keolis qui ont déjà frappé à la porte de la Syrie: China South Locomotive and Rolling Stock Industry Group Corporation (CSR) ou Transmashholding  (Russie)  ou peut être L'usine de locomotives électriques Kim Jong-tae (Corée du Nord) 


Si j'ai voulu aborder ce sujet, c'est suite à la réouverture de la ligne Damas El Zabadani après 5 ans d'interruption. 




dimanche 24 septembre 2017

Intervention du président de l'OCIFS à la télé syrienne

Yannick Ducrot, président de l'OCIFS (Office de commerce et d'Industrie Franco Syrien) est intervenu lors d'une émission télé consacrée aux relations Franco-Syriennes pendant l'évènement Rebuild Syria 2017 qui se tenait à Damas.

 

samedi 16 septembre 2017

ARMAE, société lyonnaise sera du voyage

Pour cette société lyonnaise spécialisée dans la sécurité , ce déplacement vers Damas pour participer à l'événement Rebuild Syria 2017 est une première. En ces temps qui courent, elle fait même office de pionnière. Elle n'est pas la seule à faire le déplacement et nous espérons que notre effort en faveur de notre économie et dans l'intérêt des peuples Français et Syriens sera récompensé


vendredi 15 septembre 2017

Nous allons à l'événement Rebuild Syria 2017 défendre les intérêts de notre économie

Cela fait des mois que nous faisons pression sur les responsables politiques et économiques afin de faciliter aux entreprises françaises, l'accès au marché syrien qui subit un embargo injuste dont la principale conséquence est d'affaiblir la classe moyenne, ruiner le peuple Syrien et provoquer un exode des forces vives du pays  qui oblige l'Europe à dépenser des fortunes pour empêcher l'arrivée massive des migrants Syriens. Le pire dans tout ça est que cet embargo économique non seulement n'a pas d'effet sur ceux contre les quels nos dirigeants veulent lutter mais et c'est là le plus grave, incite les responsables du secteur privé à se tourner vers d'autres pays d'Asie et des ex républiques soviétiques même si des pays comme l'Allemagne ou l'Italie investissent le terrain pour ne pas perdre complètement pied avec la Syrie. 

C'est pour éviter un  cauchemar économique que nous allons à Damas pour le Rebuild Syria 2017  et l'article du Figaro (cliquez ici)   ne fait que nous renforcer dans notre entêtement à poursuivre ce travail pour aider notre industrie à se développer sur l'export et à renforcer ses parts de marché.

Certains à Damas voient la future reconstruction comme une «opportunité» pour repenser le développement économique du pays sur de nouvelles bases. Le solaire entre précisément dans cette réflexion globale, alors que la Syrie connaît depuis longtemps, bien avant la guerre, des difficultés en matière d'équipements énergétiques.

Message du Président de l'OCIFS




Liste des entreprises présentes lors de Rebuild Syria 2016








résumé en image de mon voyage à Damas lors de la foire internationale

Le drapeau français a flotté parmi d'autres drapeaux du Monde dont beaucoup d'européens lors de la foire internationale de Damas. La majorité des entreprises occidentales étaient présentes par le biais de leurs filiales libanaises. En attendant que le dégel politique entre le régime syrien en place à Damas et les capitales européennes permettent de renouer les relations économiques, les entreprises occidentales ne prennent aucun risque juridique alors que l'embargo ne touche nullement une grande partie du secteur économique et commercial. C'est plus les tracasseries banquières qui sont un véritable soucis totalement contournées. 
J'ai profité en tant que président de l'OCIFS( Office de Commerce et d'Industrie Franco Syrien) de l'invitation du gouvernement syrien reçue officiellement par une entreprise française qui travaille dans l'ameublement pour participer à cette foire et nouer des relations essentielles pour favoriser le rapprochement entre nos entreprises françaises et les entreprises syriennes du secteur privé.
Demain, je prends la route à la tête d'une délégation de professionnels qui participeront à l'événement Rebuild Syria 2017 qui démarre le 19 septembre 2017. ça sera notre 2 ième participation à cet important évènement.


(Copyrights OCIFS)


(Copyrights)

mercredi 6 septembre 2017

La France doit se décider ou se taire

La France est en passe d'être en cette année 2017, la reine du ridicule , loin devant les Etats Unis sur le dossier Syrien. 

Comment voulez vous que nos entreprises définissent leurs objectifs à l'exportation qui demandent beaucoup de patience et de lourds investissements financièrement mais aussi compliqués en relation humaine. 

Un projet économique et commercial ne se décide  pas en 1 rendez vous. Si des relations se construisent sur un salon ou lors d'un événement, il faut ensuite plusieurs échanges sur le terrain avant de concrétiser un partenariat. 


Il fut un temps pas très lointain, la France avait une politique étrangère à l'encontre des pays arabes claire et qui faisait la part belle aux échanges économiques profitables à tous mais depuis déjà quelques années, la France semble avoir beaucoup changé.

Elle a perdu beaucoup de son prestige vis à vis du Monde Arabe mais pas seulement et se fait depuis quelques années prendre par la concurrence européenne de belles parts de marché.


Il ne s'agit aucunement de faire des reproches à nos entreprises mais de pointer surtout du doigt notre gouvernement qui sur le plan de la politique étrangère vis à vis du Monde Arabe donne l'impression de loucher terriblement. 

Comment peut on rassurer nos chefs d'entreprise quand vous avez un président qui tient un certain discours particulièrement sur la Syrie et un ministre des Affaires Etrangères qui dit tout et son contraire. Si dans cette cacophonie idéologique, le Français y perd son latin, je peux confirmer que c'est encore plus pire pour nos chefs d'entreprise.

Dans quel pays, on peut imaginer qu'un Président dit une chose et qu'ensuite et plusieurs semaines plus tard, son ministre des affaires étrangères dit le contraire et pourtant, c'est ce que la France connaît actuellement.

La France a besoin de sérénité et d'apaisement. Macron nous rabâche avec sa bienveillance. Hé bien, nous en avons besoin dans les affaires de politique étrangère et de soutien à l'export pour permettre à nos entreprises d'exporter et de signer des partenariats économiques. Nous ne pouvons pas nous satisfaire de laisser la place à nos concurrents directs que sont l'Allemagne, l'Italie, la Chine et même les USA. 







Revenons tout d'abord sur l'intervention de Macron le 22 juin 2017 devant les médias avec cette phrase ""Je n'ai pas énoncé que la destitution de Bachar était un préalable à tout. Car personne ne m'a présenté son successeur légitime!", déclare en effet le président français."

lien Mais le 1er septembre 2017, réaction sans appel et cinglante du ministre des affaires étrangères, Jean Luc Le Drian " Le président Bachar el-Assad «ne peut pas être la solution en Syrie» et la transition politique «ne va pas se faire avec lui», a déclaré le 1er septembre le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, contredisant ainsi la nouvelle position de la diplomatie française portée par Emmanuel Macron. " lien1

Et un lien2 qui annonce rien de bon