mercredi 6 septembre 2017

La France doit se décider ou se taire

La France est en passe d'être en cette année 2017, la reine du ridicule , loin devant les Etats Unis sur le dossier Syrien. 

Comment voulez vous que nos entreprises définissent leurs objectifs à l'exportation qui demandent beaucoup de patience et de lourds investissements financièrement mais aussi compliqués en relation humaine. 

Un projet économique et commercial ne se décide  pas en 1 rendez vous. Si des relations se construisent sur un salon ou lors d'un événement, il faut ensuite plusieurs échanges sur le terrain avant de concrétiser un partenariat. 


Il fut un temps pas très lointain, la France avait une politique étrangère à l'encontre des pays arabes claire et qui faisait la part belle aux échanges économiques profitables à tous mais depuis déjà quelques années, la France semble avoir beaucoup changé.

Elle a perdu beaucoup de son prestige vis à vis du Monde Arabe mais pas seulement et se fait depuis quelques années prendre par la concurrence européenne de belles parts de marché.


Il ne s'agit aucunement de faire des reproches à nos entreprises mais de pointer surtout du doigt notre gouvernement qui sur le plan de la politique étrangère vis à vis du Monde Arabe donne l'impression de loucher terriblement. 

Comment peut on rassurer nos chefs d'entreprise quand vous avez un président qui tient un certain discours particulièrement sur la Syrie et un ministre des Affaires Etrangères qui dit tout et son contraire. Si dans cette cacophonie idéologique, le Français y perd son latin, je peux confirmer que c'est encore plus pire pour nos chefs d'entreprise.

Dans quel pays, on peut imaginer qu'un Président dit une chose et qu'ensuite et plusieurs semaines plus tard, son ministre des affaires étrangères dit le contraire et pourtant, c'est ce que la France connaît actuellement.

La France a besoin de sérénité et d'apaisement. Macron nous rabâche avec sa bienveillance. Hé bien, nous en avons besoin dans les affaires de politique étrangère et de soutien à l'export pour permettre à nos entreprises d'exporter et de signer des partenariats économiques. Nous ne pouvons pas nous satisfaire de laisser la place à nos concurrents directs que sont l'Allemagne, l'Italie, la Chine et même les USA. 







Revenons tout d'abord sur l'intervention de Macron le 22 juin 2017 devant les médias avec cette phrase ""Je n'ai pas énoncé que la destitution de Bachar était un préalable à tout. Car personne ne m'a présenté son successeur légitime!", déclare en effet le président français."

lien Mais le 1er septembre 2017, réaction sans appel et cinglante du ministre des affaires étrangères, Jean Luc Le Drian " Le président Bachar el-Assad «ne peut pas être la solution en Syrie» et la transition politique «ne va pas se faire avec lui», a déclaré le 1er septembre le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, contredisant ainsi la nouvelle position de la diplomatie française portée par Emmanuel Macron. " lien1

Et un lien2 qui annonce rien de bon





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